Le confort thermique, c’est quoi ?

Mise en ligne le 26.10.2020
Dernière mise à jour le 01.07.2022

Le confort thermique est un des critères de choix dans le changement de vos portes et fenêtres. Mais quels sont les critères qui permettent de justifier un confort thermique élevé ?


 


 


Les paramètres d’évaluation du confort technique


Contrôle de la température


Il est conseillé d’opter pour une température de 20°C minimum dans une pièce où le travail est léger, sans effort physique particulier comme pour un travail de bureau. Pour mesurer, cette température cela doit être fait avec un thermomètre classique appelé « thermomètre sec ».


Gardez à l’esprit que la température maximale conseillée est de 30°C pour un travail de bureau. Cependant, cette température doit être mesurée avec un thermomètre spécial appelé « thermomètre à bulbe humide ». La particularité de ce thermomètre provient de sa façon de mesurer la température. En effet, ses réserves de mercure sont entourées d'un tissu de coton blanc humide et naturellement refroidies par la vitesse de l'air. Ainsi, dans sa mesure, le thermomètre prend en compte ce que nous appelons communément « les courants d’air ».


Quelle est la différence ?


Lorsque l’on compare les deux données, on remarque que la température mesurée avec un thermomètre classique est presque toujours supérieure à un thermomètre à bulbe humide.


Il est donc important de prendre en compte cette dernière donnée pour l’évaluation de la température.


On parle d’un confort thermique idéale pour les travaux statiques compris entre 21 et 22°C.


 


 


Être attentif à l’humidité de l’air


D’après le RGPT (Règlement Général pour la Protection du Travail belge), il est recommandé d’avoir une humidité entre 40 à 70%. Ce n’est pas toujours possible : l’idéal est de s’approcher de 45 % d’humidité dans l’air.


 


 


Courants d’air ou vitesse de l’air


Qu’il soit trop présent ou totalement absent, la vitesse de l’air dans la pièce un élément qui peut nuire au confort technique. Travailler en plein courant n’est pas plus agréable que d’être dans une pièce avec une absence quasi-totale de mobilité de l’air. Cette dernière peut amener à une sensation désagréable de « manque d’air ».


Il faut donc trouver le bon équilibre : trouver la vitesse d’air idéale. A titre d’exemple, pour des bureaux, on parle d’une vitesse de l’air idéale comprise entre 0,05 m/s et 0,15 m/s au maximum. Si elle dépense ces taux, les personnes plus sensibles peuvent percevoir des « courants d’air » et les gêner.


 


 


Exposition


Même si l’exposition à la lumière est importante, prenez conscience de l’impact sur le confort thermique au sein de la pièce. De grandes baies vitrées peuvent être agréables pour la lumière mais si celles-ci sont directement exposées au soleil, cela peut vite entacher le confort thermique des personnes travaillant ou vivant dans la pièce. Pour s’en protéger, il est indispensable d’équiper ces ouvertures de stores efficaces ou de rideaux.


 


 


Prendre en considération l’activité au sein de la pièce


Plus le travail est physique, plus la personne produira de la chaleur corporelle, faisant ainsi augmenter la température de la pièce. De cette manière, il sera intéressant de diminuer la température pour s’adapter à l’activité.


 


 


Tenue vestimentaire


Pour le confort de chacun, il est possible que certaines habitudes vestimentaires doivent changer. Pour s’adapter à la température idéale dans la pièce, il faudra très certainement convaincre vos collaborateurs de l’intérêt de cette adaptation.